Le parcours de Emma, fibromyalgique, soulagée grâce au ballon d’assise

Q : Bonjour Emma, merci d’avoir accepté de partager votre histoire. Pour commencer, pourriez-vous nous raconter comment vous avez découvert que vous étiez atteinte de fibromyalgie ?

Emma : Bien sûr. Pendant plusieurs années, j’ai ressenti des douleurs diffuses un peu partout dans mon corps. Au début, je pensais que c’était simplement lié à la fatigue ou au stress. Mais au fil du temps, ces douleurs se sont intensifiées et ont commencé à affecter ma vie quotidienne et mon travail. J’étais souvent épuisée, même après une nuit complète de sommeil. Après de nombreux examens médicaux et plusieurs rendez-vous chez des spécialistes, le diagnostic est finalement tombé : fibromyalgie. Cela a été à la fois un soulagement – parce que j’avais enfin une explication – et une inquiétude, car je savais que ce serait un long chemin à parcourir et qui n'en finirait jamais.

Q : Comment ce diagnostic a-t-il impacté votre vie professionnelle, notamment en tant que professeure d’arts plastiques ?

Emma : Mon métier est très physique, bien plus qu’on ne l’imagine. Je dois rester debout longtemps, circuler entre les élèves, porter du matériel, corriger des postures... Même les périodes assises, lors des corrections ou de la préparation des cours, étaient devenues douloureuses. J’avais l’impression que mon corps me trahissait. J’ai dû apprendre à m’adapter, à écouter mes limites et à trouver des solutions pour continuer à enseigner sans me détruire la santé.

Q : Avant de découvrir le ballon d’assise, quelles solutions aviez-vous envisagées ou testées ?

Emma : Comme beaucoup de personnes fibromyalgiques, j’ai commencé par les médicaments : antalgiques, relaxants, parfois même des antidépresseurs prescrits par mon médecin. Ils apportaient un soulagement, mais jamais durable, et surtout, je redoutais les effets secondaires à long terme. J’ai aussi tenté des séances de kinésithérapie et des exercices doux comme le yoga. Cela m’aidait, mais je n’arrivais pas à maintenir une régularité à cause de la fatigue. Je cherchais un outil que je pourrais utiliser facilement, au quotidien, sans contrainte.

Q : Et c’est là qu’entre en jeu le fameux ballon d’assise ? Comment l’avez-vous découvert ?

Emma : Exactement ! C’est une collègue qui m’en a parlé. Elle l’utilisait pour améliorer sa posture et réduire ses douleurs lombaires. Intriguée, j’ai décidé d’essayer. Je dois avouer que la première fois, j’étais sceptique : comment un simple ballon pouvait-il m’aider ? Mais dès les premières utilisations, j’ai senti une différence. Je ne restais plus complètement immobile ; mon corps faisait de petits ajustements qui me soulageaient énormément.

Q : Comment intégrez-vous ce ballon dans votre quotidien d’enseignante ?

Emma : J’ai choisi de l’utiliser par sessions de 15 à 20 minutes, plusieurs fois par jour, surtout lorsque je travaille assise pour préparer mes cours ou corriger les travaux des élèves. Cela me permet de rester active sans effort. Quand je sens que la fatigue arrive, je reviens à une chaise classique pour reposer mon corps. Cette alternance est essentielle : il ne faut pas rester trop longtemps sur le ballon, mais l’utiliser comme un outil complémentaire.

Q : Quels changements concrets avez-vous remarqués depuis que vous utilisez le ballon d’assise ?

Emma : Honnêtement, je ne pourrais plus m’en passer. J’ai remarqué une nette diminution de mes douleurs lombaires et cervicales. Ma posture s’est améliorée, je me sens plus dynamique et moins crispée. Ce qui est incroyable, c’est que j’ai retrouvé une certaine mobilité que je croyais perdue. Même mes élèves l’ont remarqué : je suis plus présente, plus disponible, moins fatiguée. Pour moi, c’est une petite révolution dans mon quotidien.

Q : Y a-t-il eu des moments de découragement ou des difficultés dans cette adaptation ?

Emma : Oui, bien sûr. La fibromyalgie est une maladie imprévisible. Il y a des jours où, malgré tous mes efforts, la douleur prend le dessus. Le ballon ne fait pas disparaître la fibromyalgie, mais il m’aide à mieux la gérer. Au début, j’ai dû apprivoiser cet outil, trouver le bon rythme, ne pas en abuser. J’ai aussi dû accepter que certains jours, mon corps avait besoin de repos total, et c’est important de l’écouter.

Q : Quel modèle de ballon d'assise utilisez-vous ?

Emma : Après avoir fait quelques recherches, j’ai choisi le Ballon ergonomique d’assise dynamique en tissu STOV en couleur bleu pétrole. Ce qui m’a séduite, c’est son revêtement textile très agréable au toucher, beaucoup plus confortable que le plastique classique. En plus, il s’intègre facilement dans une salle de classe ou à la maison, sans donner l’impression d’être un accessoire de sport. Sa stabilité et son design m’ont vraiment convaincue, et aujourd’hui je ne pourrais plus m’en passer.

Q : Quel message souhaiteriez-vous adresser aux autres personnes atteintes de fibromyalgie qui cherchent des solutions pour améliorer leur quotidien ?

Emma : Je voudrais leur dire de ne pas perdre espoir. Chaque petit pas compte. Il n’existe pas de solution miracle, mais il existe des outils qui, mis bout à bout, peuvent réellement améliorer la qualité de vie. Le ballon d’assise a été pour moi une découverte précieuse, mais chacun doit trouver ce qui lui convient le mieux. Le plus important, c’est de rester à l’écoute de son corps, de tester différentes approches et de garder confiance en sa capacité à s’adapter.

Q : Pour conclure, Emma, si vous deviez résumer en une phrase ce que le ballon d’assise a changé dans votre vie, que diriez-vous ?

Emma : Je dirais qu’il m’a redonné la liberté de bouger sans souffrir, et surtout, il m’a permis de continuer à enseigner avec passion, malgré la maladie.